[Cet article est initialement paru en septembre 2017] Patrice Lefort-Lavauzelle, chef de cabinet du directeur de la Protection des Installations, moyens et activités de la Défense (DPID) nous présente le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la Nation. Face à l’espionnage technologique, tant dans le secteur public que privé, le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la Nation (PPST) apporte une réponse à la fois simple et pratique, en liaison étroite avec les services spécialisés. Ce dispositif s’appuie notamment sur la création de zones à régime restrictif (ZRR) dont l’accès est réglementé, ainsi que sur la mise en place d’une politique de sécurité des systèmes d’information (PSSI) basée sur les préconisations de l’ANSSI.
Directement rattachée au ministre des Armées, la DPID est la direction fonctionnelle du ministère, tête de chaîne de la fonction « Défense – Sécurité ». Cette fonction couvre la protection physique, la cyber-sécurité, la protection du secret, ainsi que la protection du potentiel scientifique et technique de la Nation (PPST) et la continuité d’activité.