[Cet article est initialement paru en septembre 2017] Qu’il s’agisse de points d’importance vitale, de sites industriels classés Seveso ou d’établissements accueillant du public, les sites sensibles sont des cibles potentielles. Chargé de concevoir et de mettre en œuvre, dans leur dimension interministérielle, les politiques de réduction des risques, le SGDSN s’attache à associer l’ensemble des acteurs publics comme privés à l’identification des menaces et des réponses. En tenant compte des réalités économiques, il veille à promouvoir la filière des industries de la sécurité et à porter les conceptions françaises au sein de l’Union européenne. Le renforcement de la sécurité des sites sensibles repose sur un partage des efforts entre l’État et les opérateurs pour consolider la culture de la sécurité, tant en termes humains que technologiques, et pour renforcer le cercle vertueux de la confiance. Pascal Bolot est actuellement directeur de la protection et de la sécurité de l’État au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale. Il est en charge de la préparation et de l’organisation de l’État face aux crises majeures pour lesquelles les acteurs publics et privés du domaine de la sécurité doivent coopérer. Il nous livre ici son analyse de ce partenariat pour la protection des sites sensibles.