[Cet article est initialement paru en mars 2010] Dans le courant de l’année 2007, un agent public a envoyé un mail à un de ses homologues d’un pays sensible, sans se rendre compte qu’il avait associé au message quelques documents ultra-confidentiels en pièce-jointe. Cet exemple confirme deux tendances que Benoit Dupont dessinent dans son étude : l’administration publique est moins bien protégée que les entreprises tandis que la disparition d’informations dans les services gouvernementaux résulte davantage de l’erreur humaine que du piratage.
L’auteur, en procédant à une analyse sectorielle du phénomène, nous révèle que la disparition de données personnelles touche de manière très différente chaque secteur d’activité. Il en conclut que chaque organisation doit procéder à une analyse précise de sa situation et suggère un éventail de techniques de prévention devant permettre aux entreprises de mieux sécuriser leurs données personnelles.