Gary T. Marx

Pour une éthique des nouvelles (et anciennes) techniques de contrôle et de surveillance

[Cet article est initialement paru en juin 2011] Le respect de l’ordre public fait aujourd’hui figure de priorité dans nos démocraties occidentales. Au nom de ce respect, le déploiement d’outils de contrôle et de surveillance ne cesse de se renforcer. De la vidéosurveillance dans les lieux publics jusqu’aux fuites de données personnelles sur Internet, ce contrôle social se fait parfois au détriment des libertés individuelles et du respect de la vie privée des citoyens.

Gary Marx, professeur émérite de sociologie au MIT (Massachussetts Institute of Technology), se saisit de cet enjeu pour proposer une éthique de la surveillance, qui concerne tant les outils employés que le comportement des agents chargés de ce contrôle. Sans tomber dans la démonologie consistant à présenter ces agents comme guidés par de mauvaises intentions, l’auteur suggère des questions élémentaires que les acteurs de la surveillance doivent se poser avant de déployer une procédure. Ces questions concernent les conditions préalables de cette procédure, les moyens déployés, les buts recherchés, l’adéquation entre ces moyens et ces buts, les modalités de recueil et d’analyse des données et l’appréhension des conséquences néfastes des techniques de contrôle.

Gary Marx livre ici une analyse opérationnelle qui aura valeur de guide pratique pour bon nombre de managers amenés à mettre en place des procédures de contrôle, et pour le citoyen en général.

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