Aline Lebœuf

Protection des expatriés : bonnes pratiques des entreprises et des ONG

[Cet article est initialement paru en octobre 2011] Parmi les sept salariés français actuellement pris en otage à travers le monde, quatre travail- laient pour des entreprises au Niger, trois sont des humanitaires retenus au Yémen. Il ressort de ce constat une exposition similaire de ces organisations aux menaces à l’international. Aline Lebœuf, chercheur au Centre des Etudes de Sécurité de l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI), livre les résultats d’une enquête menée sur la protection des expatriés au sein des entreprises et des ONG. Les ONG semblent a priori considérer que leur sécurité passe par leur rôle positif d’un point de vue humanitaire et les entreprises que leur sécurité n’est garantie que par un plan de protection hermétique. Pourtant, l’auteur nous révèle dans cette étude que ces organisations, souvent présentées comme opposées, partagent nombre de préoccupations communes en matière de protection. Une analyse plus fine permet même d’observer l’apprentissage croisé de ces organisations entre elles. Deux approches se conjuguent au service de la protection des expatriés : une approche comportementale préventive et une approche armée dissuasive.

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