Laurent Vinatier

Résilience insurrectionnelle dans le Caucase Nord

[Cet article est initialement paru en février 2014] Dans 20 ou 30 ans, les républiques nord-caucasiennes, Daghestan, Tchétchénie, Ingouchie et Kabardino-Balkarie, ne feront plus partie de la Fédération de Russie. C’est le constat objectif que font beaucoup d’experts et de journalistes russes à Moscou. Tout n’est pourtant pas perdu. Les forces de sécurité remportent quelques victoires sur le terrain, parvenant à éliminer régulièrement les cadres rebelles dans ces régions hostiles. L’arme financière est également mise à disposition. Pour autant, Laurent Vinatier, chercheur associé à l’Institut Thomas More et directeur de la société Emerging Actors Consulting, considère que cela ne suffit pas. Les autorités de Russie peinent à mettre en œuvre un programme cohérent et efficace de redressement économique et de stabilisation politique. Les structures rebelles de leur côté, qui ont depuis 2007 constitué un Emirat du Caucase, islamiste et djihadiste, se renouvellent continuellement. Même si celles-ci demeurent relativement marginales et ne sauraient constituer une menace stratégique pour la Russie, elles conservent néanmoins une dangereuse capacité de nuisance dont le monde pourrait voir les effets à l’occasion des prochains Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi en février 2014.

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