Jonathan Calof

The Role of Intelligence for Developing Better Government Programs: Managing What’s Outside the Government Using Foresight, Intelligence, Business Analytics and Dashboards

[Cet article est initialement paru en avril 2013]

Dans l’univers de l’intelligence économique, il est d’usage de considérer que 90% de l’information est disponible librement et légalement. Le tout est de parvenir à y accéder. Jonathan Calof, Codirecteur du Business Analytics Performance Management Program à la Telfer School of Management, propose dans cet article que nous avons choisi de laisser en anglais, un modèle d’aide à la décision à destination des pouvoirs publics afin qu’ils contrôlent l’efficacité de leurs politiques industrielles(développement d’une filière d’avenir, exonération de taxes pour les entreprises d’un secteur considéré comme porteur…).L’auteur part du constat que les décideurs publics n’ont pas de prise sur l’environnement extérieur et s’exposent donc à un retournement de celui-ci qui viendrait ruiner les efforts consentis. Jonathan Calof identifie trois risques émanant de l’environnement extérieur : le risque de confusion des bénéficiaires d’un programme (program uptake uncertainty), le risque de mauvaise appréciation des bénéfices d’un programme (program impact uncertainty) et enfin, le risque de décalage par rapport à l’évolution de l’environnement extérieur (timeline induced external environmental uncertainty).

 

Pour y remédier, cet article fondé sur une enquête de terrain présente les solutions offertes par les outils d’intelligence économique: l’analyse prospective, le profilage, le suivi des activités des entreprises, la veille abyssale notamment sur les réseaux sociaux, le recours à des modèles économétriques et des algorithmes bancaires pour comprendre le comportement des consommateurs… Autant d’outils permettant d’anticiper les évolutions technologiques ou le lance- ment de nouveaux produits et ainsi d’adapter les choix de politique publique industrielle et d’accroître la probabilité de son succès. Cette démarche trouve pour finalité l’établissement d’un « tableau de bord intégré » permettant, à partir de KPIs (Key Performance Indicators) soigneusement choisis, de recenser en continu les informations permettant de réduire les risques précités et d’évaluer la satisfaction des objectifs fixés en amont.

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